vendredi 28 décembre 2012

Homélie de Noël 2012


 Louvain-la-Neuve, 25-12-2012
à partir de l'évangile de Luc 2, 1-21

Quel contraste !
D'un côté, les grands décideurs de ce monde et leurs décrets qui font grand tapage .
De l'autre, la discrétion de l'Evénement qui va changer l'avenir de l'humanité !

De ses palais de Rome, l'empereur Tibère Auguste ordonne de recenser ses millions de sujets : il en percevra les impôts, y recrutera ses armées, y étendra sa puissance...
A Quirinius, le gouverneur de Syrie-Palestine, d'y organiser l'opération : chacun ira s'inscrire dans la ville d'où il tient son origine ; des foules considérables sont jetées sur les routes; Joseph, de la lignée de David, devra s'inscrire à Bethléem, berceau de son clan.

Là, c'est la cohue ! Le caravansérail retentit du tumulte des bêtes et des hommes ; il affiche 'complet !' : plus de place pour ce jeune couple obscur, qui de surcroît attend manifestement une naissance. Premier rejet de Jésus.

Découragés, Joseph et Marie vont trouver refuge dans une grotte-étable (il n'en manque heureusement pas dans les environs) : un lieu misérable dans la puissante odeur des bêtes, mais discret pour l'accouchement qui presse. Rien du joli de nos crèches !

C'est là, dans l'ignorance des grands de ce monde et l'indifférence générale, à l'écart de l'agitation bruyante des foules, que dans le silence de la nuit, se joue l'Evénement le plus immense de notre histoire !

Or quelle sobriété dans l'évangile pour le dire !: « Marie mit au monde son fils, elle le langea et le coucha dans une mangeoire ». C'est tout ! Pas un mot de Marie ou de Joseph !

mardi 11 décembre 2012

Noël



C'EST TELLEMENT PLUS GRAND ...Noël
que tout ce que nous pouvons imaginer !

Beaucoup en pressentent l'importance : pourquoi sinon dans le monde entier ce goût de fête ? Même dans les milieux les plus étrangers à la culture chrétienne, pourquoi ces guirlandes de lumière, ces cadeaux, ces marchés de Noël, ces repas festifs ?
Bien sûr ! Ces expressions de joie, souvent trop commerciales, sont aux antipodes de la Réalité tellement plus profonde, plus intime que nous célébrons. Mais nous-mêmes, sommes-nous assez conscients de l'immense signification de la fête de la Nativité ?
En la Personne de ce tout petit de Bethléem, c'est Dieu Lui-même, l'Amour de pure Source, qui prend le risque d'entrer loyalement dans notre histoire humaine, si blessée par le Mal, par le non-amour. Il veut nous guérir, nous 'sauver' non pas du haut de sa Puissance, mais de l'intérieur, par la seule force de l'Amour, du Don de soi.
Événement impensable pour nos vues trop humaines : ne nous faisons-nous pas de Dieu l'image d''un Être de toute-puissance dominatrice ? inaccessible ?
Mais cette naissance si exposée n'est-elle pas en parfaite cohérence avec ce Dieu d'inouïe Tendresse et de Proximité que nous révélera Jésus. La Toute-Puissance de Dieu est d'aimer, de se donner . Dieu ne peut qu'aimer, s'offrir à notre liberté. Jésus le payera cher ! Dès Bethléem, il est bien mal reçu : la croix se profile déjà à l'horizon.
A nous de l'accueillir en vérité, de nous laisser aimer tels que nous sommes et , comme les bergers de l'évangile, d'aller nous mettre à genoux devant l'Amour qui au plus bas nous a rejoints.
Raymond

lundi 26 novembre 2012

Avent 2012


JOIE DE CROIRE , ET LE DIRE ou le 12 du 12 en 2012 : l'APOCALYPSE !!!

A moins que ce soit le calendrier Maya qui ait raison: en tout cas, certaines sectes ont fait de savants calculs, assurent-elles. Il est vrai que ce n'est pas la première fois qu'elles annoncent la date de la fin de notre monde! Telle cette militante des Témoins de Jehovah' qui m'interpellait récemment, elles surfent sur les malheurs de chaque époque que les média mettent volontiers en relief; et la peur entraîne de braves gens dans leur orbite. Quant à la date de la catastrophe finale, c'est à chaque coup un grand zéro ! Jésus l'avait clairement annoncé (Marc 13,32).
N'y a-t-il pas cependant une part de vérité dans leurs élucubrations ? et dans les images des 'apocalypses' ? Notre planète n'est pas éternelle et nous faisons tout ce qu'il faut pour  la  rendre   inhabitable   à  plus   ou  moins brève échéance. Mais surtout chacun de nous n'est pas éternel sur cette terre : notre vie- comme toute
vie biologique- finira par mourir.



    Jugement dernier  Tympan de la Basilique de Vezelay.

vendredi 2 novembre 2012

Homélie Toussaint par Sr Thérèse Renoirte


Quelques uns parmi nous se souviennent peut-être du refrain d'une chanson française, en vogue il y a quelques années :

"L'argent ne fait pas le bonheur !"
"Celui qui a dit cela est un menteur !"

Eh bien, si la chanteuse en question, ou bien une femme dans son genre, s'était trouvée par hasard dans la foule qui se pressait autour de Jésus sur la montagne, il y a 2000 ans, si cette jeune femme avait prêté attention à ces paroles que nous venons d'entendre,

"Heureux les pauvres de cœur,
Heureux les doux,
Heureux ceux qui pleurent…",

dimanche 14 octobre 2012

Clip d'extraits de la fête paroissiale du 7/10/2012






AVERTISSEMENT: c'est une vidéo "brute" prise avec un smartphone, sans "traitement d'images"... et le son d'amateur n"est pas assez bon pour certaines oreilles ... !

VOUS SAVEZ STOPER LA PUB (si elle apparraît ! )EN CLICQANT SUR  LE "X" ....


mardi 9 octobre 2012

Homélie dédicace du 7 octobre 2012 - le Curé Raymond Thysman


Pour la fête du 9ème anniversaire de notre paroisse et de l'église.

Neuf ans déjà ! Le cardinal Danneels consacrait notre belle église à Notre Dame d'Espérance.
« Notre-Dame d'Espérance » : pourquoi cette appellation ?
-résultat d'une consultation des paroissiens de Louvain-la-Neuve, et sur cette base, décision de notre évêque.
-mais quel sens donner à cette dédicace-là ?
L'évangile des noces de Cana (Jean, chapitre 2, 1-12) nous en dit quelque chose.


dimanche 2 septembre 2012


QUEL HORIZON ?
« La cigale ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvue lorsque la, bise fut venue...Elle alla crier famine chez la fourmi, sa voisine...» qui moins 'artiste', l'envoie danser ailleurs. (M.de la Fontaine).
A laquelle des deux nous identifierions-nous ?