vendredi 22 mars 2013

SEMAINE-SAINTE PÂQUES



Vivre un Printemps de l'Esprit ? 

 « Habemus papam » François.
 'Bona sera'. Style neuf... L'Esprit saint est surprenant : à une époque aussi difficile que la nôtre pour l'histoire de l'Eglise, S.François d'Assise avait déjà reçu la vocation de relever l'Eglise de ses ruines.

Pour le renouveau de l'Eglise aujourd'hui, certains chrétiens misent beaucoup sur le nouveau pape. Les média eux ne cessent de focaliser sur les premiers responsables de l'institution, d'ailleurs, généralement pour les critiquer.

Mais l'évêque de Rome et les évêques, quels qu'il soient, ne sont que les relais authentiques de la foi fondamentale de l'Eglise de Jésus et de son message de Vie. Hommes, avec leurs qualités et leurs faiblesses, ils sont au service de leurs frères et soeurs si divers pour les rassembler dans l'Unité et les envoyer vers les autres...  

Bien sûr ! Ils peuvent rajeunir l'image de l'Eglise, améliorer certaines structures et manières d'exercer leur charge (et c'est urgent!) , mais leur parole et leurs choix resteront toujours en décalage par rapport à l'opinion dominante. L'évangile fonde nécessairement une contre-culture pour ce monde-ci.

lundi 18 mars 2013

Parole Florale du 5ième Dimanche de Carême

Photo de  Baudouin Libbrecht ...


... Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : 
« Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


dimanche 17 mars 2013

Homélie du 4ème dimanche de Carême

par  Jacques Bihin, diacre -  <iconecontemporaine@skynet.be> 

Le souvenir de la maison

La bonne attitude face à la parole de Dieu. 

Nous serions tentés de dire que cette parabole du père miséricordieux et de ses deux fils, est la plus belle et la plus inspirée de toutes les paraboles de l’évangile. Elle est un peu comme cette cruche d’huile de la pauvre veuve de Sarepta qui ne s’épuise jamais. Elle peut être lue, et relue, à différents âges de notre vie, chaque fois elle révélera des aspects inattendus. Car quand on est jeune on comprend bien les sentiments des deux fils, il faut être un peu plus mûr pour découvrir les sentiments du père.

Mais si on commence à qualifier tel extrait comme plus beau ou plus inspiré, on risquerait bien de se construire un évangile à la carte. Relisant continuellement les mêmes passages, ceux qui nous caressent dans le sens du poil, et veillant soigneusement à éviter les quelques extraits qui nous dérangent. La bonne attitude face aux écritures c’est de mettre toute notre intelligence et notre coeur à découvrir la bonne nouvelle qu’elle exprime, même si elle ne nous apparaît pas tout de suite.
Ceci dit, il est légitime de se réjouir de la beauté d’une parabole qui a nourri des générations de chrétiens, et qui a gardé toute sa pertinence aujourd’hui.