Comme un parfum ...

   COMME UN PARFUM D'AMOUR ET DE PAIX

Quand on entre dans un milieu familial, une communauté religieuse ou paroissiale, on devine assez vite la qualité de relations, 'l'esprit' qui l'anime. C'est comme un 'ambi-pur' spirituel que l'on respire si l'on a le nez assez fin.

Et avant même qu'une parole ait été prononcée, de certaines personnes émanent une bienveillance attentive, un respect de l'autre, une simplicité qui éveillent la confiance : dans votre entourage, vous en connaissez peut-être ? Un parent, une tante religieuse, un vieux moine...Mais ça ne s'affiche pas, ça se devine.

Telle est la discrétion de l'Esprit de Dieu !

Car loin d'être une énergie cosmique, une vibration anonyme, le Saint-Esprit de Dieu est, dans la communion du Père et du Seigneur Jésus, une Réalité personnelle, Volonté intelligente, Amour agissant : toute l'Ecriture biblique, la Parole de Jésus, toute la Tradition spirituelle de l'eglise et l'expérience des saints l'attestent. Mais il faut une certaine ouverture de prière pour discerner son agir, et en tirer les conséquences pour notre vie pratique.

Bien sûr ! Dans l'histoire de l'Eglise, et dans l'histoire de certains saints, il y a de petites ou grandes Pentecôtes, où l'Esprit-Saint agit de façon plus évidente : c'est toujours pour relancer le projet  d'un monde plus aimant et plus juste que Dieu veut déployer autour de Jésus. L'élection inattendue du pape François par un sénat de vieux cardinaux pourrait bien être l'un de ces clins d'oeil du Saint Esprit. Tout comme il y a cinquante ans, le IIème concile du Vatican...

Mais pourquoi cet effacement du Saint Esprit de Dieu?  Ne serait-ce pas parce qu'il veut nous centrer sur Jésus et sur le Père ?  Et parce qu'il s'agit d'une profonde histoire d'amour entre Dieu et nous ? Or, un vrai amour ne peut se vivre que dans la discrétion et le respect de la liberté, et éveiller notre réponse personnelle.                                                                                    Raymond